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Sample Track 1:
"The World Is Changing" from No Place For My Dream
Sample Track 2:
"No Place For My Dream" from No Place For My Dream
Layer 2
Interview (French)

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La Presse, Interview (French) >>

(Québec) Quand Femi Kuti a abandonné la formationworld de son père Fela, c'était à la fois pour trouver sa voie et perpétuer la tradition familiale. Vingt-huit ans plus tard, il n'a pas dérogé de sa trajectoire et poursuit sa croisade sociale tout en commandant les déhanchements.

Femi Kuti se souvient très bien du moment où il a décidé de s'éloigner de son défunt paternel pour former The Positive Force. Fela, l'inventeur de l'afrobeat et figure emblématique nigériane, n'avait pas tellement apprécié.

«Je voulais prouver que ma décision était la bonne et je crois que je l'ai fait avant qu'il ne meure. Il avait vécu beaucoup de conflits avec ses parents et il reproduisait le même modèle avec moi. Il m'aimait beaucoup et ne voulait pas me voir partir, mais c'était très difficile pour moi d'être dans son organisation, particulièrement quand l'un de ses frères avec lequel je ne m'entendais pas bien contrôlait l'administration.»

Activiste et bête de scène

S'il n'a pas le tempérament libertin de son père, Femi Kuti suit ses enseignements de maintes façons : non seulement chante-t-il et souffle-t-il dans le saxophone, mais il est aussi une bête de scène et un activiste. Dans son nouvel album, No Place for My Dream, il s'inquiète notamment de la place grandissante qu'occupe la pauvreté autour du globe.

Puisque la tradition musicale se poursuit chez les Kuti, le fils de Femi, Wade, prépare la relève, au piano : «Je suis très impressionné par ce qu'il fait. [...] Je crois qu'il sera très sophistiqué, qu'il aura un nouveau public et amènera beaucoup de changements à l'afrobeat.»

Un nouveau projet à teneur familial pourrait par ailleurs voir le jour : Femi et son demi-frère Seun ont été approchés pour donner vie à une demi-douzaine de chansons laissées en plan par Fela. D'ici à ce que cette aventure se réalise, Femi continue de faire ce qui est une seconde nature pour lui : monter sur les planches.

«Mon groupe n'a jamais pris de pause, fait-il observer. On travaille toujours, au moins deux fois par semaine, donc le moteur fonctionne continuellement. [...] J'essaie de projeter une image très positive d'où je viens, même si on parle de choses parfois graves.»

Femi Kuti sera à la place D'Youville samedi, à 21h30.

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Q: Si vous pouviez changer une chose dans le monde?

R: Wow! J'aimerais que tout le monde soit confortable et heureux.

Q: Votre plus grande influence?

R: Mon père et ma mère. Personne ne parle de ma mère, mais elle a été un point central de ma vie. Elle m'a donné tout le soutien nécessaire dont j'avais besoin, en particulier quand j'ai quitté la formation de mon père.

Q: Quelle musique écoutez-vous?

R: Aucune! Je crois que je n'ai pas écouté de musique depuis 30 ans!

Q: Vous avez déjà partagé la scène avec Red Hot Chili Peppers. Vous avez aimé?

R: J'essayais toujours de trouver comment je pouvais m'insérer. Et je dirais que deux spectacles avant la fin de la tournée, je l'ai trouvé. C'était intéressant, je devais trouver ma relation avec cette musique et je suis très heureux d'y être parvenu.

Q: Il y a un artiste avec lequel vous aimeriez collaborer?

R: Plus maintenant. J'ai l'esprit ouvert [...] et si une occasion se présente, je vais la saisir, mais parfois ça devient si complexe que je perds de l'intérêt. Par contre, au Nigeria, je travaille souvent avec d'autres musiciens.

 07/05/13 >> go there
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